Mon cher maître et ami,

Medgyes nous a bien transmis votre lettre et donné se vos nouvelles. Mais je suis ici depuis deux mois pour tourner un grand film à l’UFA. Me voilà au bout de mon travail et de mes peines.

Croyez que personnellement je suis très heureux d’avoir reçu communication de votre lettre. Je vous remercie de ne pas m’oublier.

Tous les membres de notre groupement me prient de vous faire part de leur gratitude pour les excellentes nouvelles que vous nous donnez par groupe hongrois de la S.V.D.T. Ils me chargent de vous dire aussi toute notre reconnaissance à vous qui avez bien voulu accepter la présidence de ce groupe.

L’appoint d’une collaboration aussi estimée que le concours des personnalités eminents que vous avez vu réussir, nous servent d’un puissant secours.

Vos efforts nous sont bien précieux surtout pour trôner[?] les épreuves qui nous attendent, pauvres Européens.

Je vous en prie cher maître et ami quand vous venez à Paris téléphonez moi, accordez moi quelques moments, j’ai gardé de nos brèves relations un souvenir affectueux.

Croyez à mes sentiments profondément dévoués

F. Gémier