Mon cher ami,

Notre Adorjan, en compagnie de qui j’ai déjeuné hier, m’a dit vous avoir écrit à mon sujet.

Libre comme l’air désormais, je puis partir d’un moment à l’autre pour votre belle capitale et votre magnifique pays afin de me mettre en état d’écrire un bouquin.

Mais je souhaiterais, si possible, afin de pouvoir arranger ma vie durant ces mois d’été, de savoir un peu à l’avance à quel moment se placerait mon voyage en Hongrie.

Soyez donc aimable de vous en entretenir avec vos amis et de me mettre un mot.

Et voici, mon cher ami, les nouvelles assurances de mes sentiments les plus dévoués, les plus affectueux

Pierre La Mazière