Cher monsieur Heltaï,

J’ai appris par notre ami M. Pallos, que vous avez été souffrant; j’espère que vous êtes maintenant remis de cette indisposition, probablement imputable aux fatigues du voyage. Ainsi que je vous l’avais promis, je vous envoie quelques coupures de jouraux et revues, se rapportant à votre livre. Très peu sont intéressantes; la critique n’existe plus, et l’on se contente de recopier le petit prospectus de l’édition.

M. Pallos m’a dit que vous viendriez bientôt à Paris; c eme sera une joie de vous voir. Je n’achèvrai pas cette lettre sans vous dire combien j’ai été heureux de faire votre connaissance.

A bientôt donc, et croyez, cher monsieur Heltaï, à mes sentiments dévoués,

Marius Boisson

12 Quai d’Orléans, 12 Paris, 4ème.