IGY014

président de l’Union des Journalistes Français 124, rue de Réamour Paris
Date: 27-08-1947
Language: French
Repository: Private ownership
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (29-10-2017)
Folio number: 1

Cher Monsieur,

 

Nous sommes convaineus que les intéressants articles bien voulu publier dans la presse au sujet de la situation hongroise et votre conférence au Centre d’études de politique étrangère ont contribué dans une large mesure à une meilleure connaissance de la Hongrie devant l’opinion publique française. Nous acceptons avec joie la conclusion de votre dernier article; nous aussi, nous sommes d’avis que le moment du resserrement des relations franco-hongroises est venu.

A ce propos nous voudrions attirer votre bienveillante attention sur le problème de l’institution d’un cours de langue et littérature hongroises à la Sorbonne, cours qui pourra le mieux servir le rapprochement intellectuel de nos deux pays. Nous rappelons que ce cours ne représenterait pas une innovation; au début du siècle il y avait une chaire de hongrois à la Sorbonne qui ne cessa ses activités que par suite des événements de la première guerre mondiale. Nous avons proposé il y a quelques mois la reprise de l’enseignement du hongrois à l’Université de Paris et les professeurs de la Faculté des Lettres reconnaissaient volontiers l’utilité du cours mentionné. Cependant, comme l’administration met une certaine lenteur à discuter ce problème, nous craignons que notre projet ne puisse être réalisé pour la prochaine année universitaire.

Ces motifs m’ont poussé de m’adresser à vous et de vous prier de bien vouloir mettre en jeu votre grande autorité dans l’intéręt de l’institution de ce cours. Je vous serais donc très reconnaissant si vous pouviez adresser dans la presse une lettre à l'Université de Paris pour qu’elle n’hésite pas à approuver nos propositions.

Je m’exeuse de me voir contraint de vous demander une démarche si directe, mais je suis sûr que sans votre appui bienveillant nos efforts ne pourraient pas aboutir.

Dans l’attente de votre réponse favorable, je vous prie de croire, cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

Étienne Lelkes

Directeur de l’Institut


Annexe

Cher Ami, Je me permets moi-męme de vous adresser la même lemande et vous serais très obligé si vous ouviez lui donner suite. J’espére vous revoir bientôt à Paris et vous serre très amicelement la main. Votre