SGY010
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (15-05-2017)
Folio number: 1
Mon cher Georges,
Je viens de recevoir ta lettre du 4. Inutile de te dire combien je suis content que tu aies donné suite à ma proposition au sujet du numéro d’hommage à St John Perse de la N.R.F. Si tu écris ton papier en français ce sera d’autant plus authentique ; je suis persuadé que je n’aurai rien à y changer, tout au plus corriger quelque rétille, à la manière d’un correcteur d’imprimerie qui remarque une faute d’étourderie de l’auteur. Si tu l’écris en hongoris j’essaierai d’être digne de la prise. Puisque tu as été le traducteur avec Nemes Nagy et Képes de certains fragmants et Vas Pista celui d’Amers, cela permet que tu te plcaes à un point de vue d’autant plus large. J’attends donc avec beaucoup d’intérêt ton texte.
Puisque tu comptes aller à Paris entre le 6 et 18 décembre, ne manque pas d’aller voir à la N.R.F., cet être merveilleux d’intelligence, de gentillesse, de subtile descernement qu’est la secrétaire de rédaction Madeleine Lacour qui a vraiment tout fait pour que le n° d’août sort un numéro hongois. Le n° de téléphone de la NRF – Gallimard est changé. C’est maintenant 5443919. Tu peux appeler Mme Lacour le matin à partie de 9 h30. Tu peux lui demander aussi quand tu la verras quel est le jour où tu pourrais rencontrer Arland, Dominique Aury et GrosJean. Ils ne viennent guère qu’un fois par semaine.
Nous nous réjouissons, Irène et moi, de savoir qu’en juillet tu profiteras de ta venue à Montpellier pour pousser jusqu’à Nice. Tu sais que nous avons un divan dans le petit salon et que tu peux donc habiter chez nous. Ce sera une bonne occasion de bavarder un peu longuement.
Magda Csécsi m’ayant apporté dimanche soir, de la part de Klára Devecsery, le beau livre de Gábor avec cet émouvant « A hasfelmetszés előnyei » et le touchante préface de Vajna Jancsi. J’avais, avant d’avoir eu ta lettre ce matin, rédigé un mot pour toi en te priant de faire parvenir à Klari ces quelques lignes que je lui adressais, car l’adresse que Magda me donnait de sa cousine était très incomplète. Je comptais jeter aujourd’hui les 2 lettres à la boîte. J’ai bien fait d’attendre le passage du courrier. Mon cher Georges, nous vous embrassons. Marianne et toi, de tout coeur, Irène et moi.