Cher Monsieur,

Bien rentré à Paris après un excellent voyage de retour – au cours duquel, une fois sorti de Hongrie, je n’ai pas retrouvé, hélas ! le soleil de Budapest ! – je veux vous remercier de votre si cordial et sympathique accueil, qui n’a pas peu contribué à rendre inoubliable mon premier séjour dans votre pays. Je suis encore confus de tout le mal que vous vous êtes donné et je garde un souvenir ému de l’excellente soirée que nous avons passée avec les Ronaï, Madame Muranyi-Kovacs et vous-même.

Selon votre conseil, j’envoie par ce même courrier un mot de remerciement à l’Institut des Relations Culturelles, en soulignant combien j’ai été satisfait de l’Hôtel où nous étions logés et de l’accueil cordial et sympathique qui nous a été fait partout à Budapest.

J’espère que le fleuriste aura bien joint à notre modeste envoi la petite carte par laquelle mon ami {Emmanuel Perrot|} et moi-même exprimions à Madame Muranyi-Kovacs notre gratitude pour son gracieux et aimable accueil et notre joie de l’avoir eue, avec vous, comme guide nocturne dans votre admirable ville.

Emmanuel Perrot me charge de vous renouveler ici ses remerciements et se joint à moi pour vous adresser, avec nos hommages pour Madame Muranyi-Kovacs, l’assurance de nos sentiments de bien vive sympathie.

Max Ph. Delatte