NNA057
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Draft
Publisher: Tüskés Anna (13-05-2017)
Folio number: 1
Cher Monsieur Berlind,
J’ai reçu votre lettre après des longues absences : je n’étais pas à Budapest. Excusez cette réponse arrivée trop tard.
Vous m’encouragez de vous écrire en français ; cela m’est confortable en parlant en français et pas en anglais (hélas). J’espère bien que notre compréhension bilatérale en deux langues, d’autant plus, que vous me parlez d’une chose toujours flattente pour chaque poète : de la traduction de mes poèmes par vous-même. Je suis informée depuis quelques temps déjà de votre intérêt en ce qui concerne la littérature (poésie) hongroise, c’était Miklós Vajda qui m’a parlé de vous et de votre activité. Soyez convaincu, Monsieur Berlind, que je suis non seulement heureuse mais surprise en entendant de traductions de 19 poèmes de moi. Comment c’est possible ? je me demande. Un intérêt personel qui se produit par et parmi des difficultés linguistiques (et pas seulement linguistiques) presqu’invincibles, c’est un phénomène dont je rencontre pour la première fois. Nous, les hongrois, les hottentots etc. nous ne sommes pas gâtés de ce point de vue-là.
Je serais très heureuse en lisant vos traductions dans le Pen Bulletin ou dans le Quarterly. Tout naturellement vous publiez vos traductions où vous voulez, dans les revues américaines.
En vous attendans à Budapest le printemps de 1977 pour bavarder un peu de notre métier commun, de la poésie, je vous prie, Professeur M. B. d’agréer mes salutations les plus amicales.