NNA031
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Draft
Publisher: Tüskés Anna (12-05-2017)
Folio number: 1
Mon cher Paul,
S’il s’agit des excuses, il faut qu’il s’agisse de mes excuses. Je ne vous ai pas remercié pour votre traduction admirable de l’Orage ou je ne pouvais pas exprimer assez mes remerciements. J’ai entendu des nouvelles de votre maladie, de votre accident de circulation, vous pouvez imaginer comme j’étais surprise et touchée en voyant quand-même le résultat de votre travail, de votre intêret amical et incirsable en ce qui concerne la poésie hongroise.
Quant à la publication dans l’Esprit, <je crois bien que> j’ai envoyé mon recueil récent à Georges Kassai (Napforduló – Solstice) et je le vous enverrai tout-à-l’heure. <(que je n’ai pas fait jusqu’ici seulement par une sorte de fausse-modestie).> L’envoi des textes les plus récents, mon cher Paul, ce n’est pas une question tout-à-fait facile, hélas. <(Il faut demander des permissions, etc. Tout naturellement je ferais mon mieux et soyer convaincu, que je me sens assez ridicule dans cette situation. C’est VOUS, qui me demandez des textes et je ne peux pas les envoyer en hâte. Il y a une seule consolation pour moi – si c’est une consolation – que mes poèmes nouveaux ne sont pas nombreux.)> Je peux vous envoyer quand-même, ci-joint, quelques poèmes <nouveaux,> qui sont déjà publiés, et je crois, que c’est assez.
Cette question est d’autant plus importante pour moi, car – comme vous écrivez aussi – on m’a déjà <parlé> mentionné le projet d’une édition française d’un recueil de mes poèmes. <Timár m’a parlé> C’est Timár, qui est le protecteur de ce plan, c’est lui qui a déjà fait des pas pour acquérir un appui matériel de la part de la maison d’édition Corvina <(on vous a écrit> c’est-à-dire, de la part de l’Etat hongrois. Je suis vraiment reconnaissante pour ses soins.
Mais il y a une condition de base de cette affaire. Et c’est vous, Paul. Sans vous, sans votre travail, sans vos traductions on ne pourrait rien faire. Je suis vraiment embarrassée en essayant vous <dire> exprimer ma <grâce> reconnaissance ; j’ai cru toujours, que je puisse vous <montrer> présenter le plus tôt possible votre recueil hongrois (avec mes traductions), cela me pourrait rassurer un peu. Bien entendu : un peu seulement. J’<en suis sûre>, espère bien que cet instant – même après cette attention trop prolongée – se situera vers la fin de l’année 1969.
Oui, naturellement, j’ai appris, que vous viendrez à Budapest et je vous attends impatiemment. En avril, alors.
En vous priant de croire à ma <reconnaissance> gratitude sincère, je voudrais vous remercier, cher Paul, encore une fois pour votre amitié vraiment fraternelle.